Description
On considère ici le linéaire de haies ainsi que la surface des bandes boisées plantées chaque année, par le Syndicat Mixte du Parc ou ses partenaires
On considère ici le linéaire de haies ainsi que la surface des bandes boisées plantées chaque année, par le Syndicat Mixte du Parc ou ses partenaires
Cet indicateur quantifie la puissance des chaudières bois-plaquette installée dans les exploitations agricoles.
Somme de la puissance énergétique fournie par les chaudières bois-plaquette tous les 2 ans.
Le chauffage des bâtiments agricoles par un combustible comme le bois-plaquette est un excellent compromis économique et écologique. Les ressources en bois forestier et bocager sont renouvelables (si elles sont consommées moins vite qu’elles ne sont produites) et l’impact sur l’environnement est nul car le CO2 rejeté n’est que celui qui avait été absorbé par l’arbre lui-même. De plus, Les haies et le bois non marchands (Aulnes, Châtaignier, Saules, produits d’élagage de grands arbres…) trouvent ainsi un débouché intéressant et participent à la valorisation de ressources locales. Ce mode de chauffage est en lien étroit avec le développement de la filière bois énergie. Plusieurs territoires et opérateurs y travaillent en région (Parcs naturels régionaux, Maison du Bois, Pays des 7 Vallées, Centre du Bois de Thiérache, À Petits Pas).
Puissance énergétique des chaudières bois-plaquette installées dans les exploitations agricoles
Source : Chambre d’agriculture 62
Chambre de commerce et d’industrie 62
PNR CMO 2017
Fiche mise à jour le : 6 décembre 2017
L’agroforesterie concerne la plantation d’arbres à grand espacement sur les parcelles agricoles, exception faite des vergers. Les boisements pris en compte ici sont des petits boisements d’intérêt environnemental, mis en place en prenant en compte les corridors écologiques et la filière bois-énergie. Les prés-vergers sont des vergers mis en place sur des prairies, sans dégrader la fonction de celle-ci.
Pour le calcul des surfaces en prés-vergers, on considère qu’un plant représente 200 m² d’espace engagé.
Somme annuelle des surfaces en agroforesterie, prés-vergers et boisements environnementaux engagés sur le territoire du Parc, séparés par type de plantation.
L’évolution de ces plantations relève à la prise en compte des principes de l’agriculture durable dans le fonctionnement des exploitations agricoles, et à une plus grande échelle, des orientations financières de la PAC. Le développement des prés-vergers est assuré en partie par des financements publics, dont certains sont portés directement par le Parc (PRPR). Il est stimulé aussi par des formes de commercialisation de type vente directe qui permettent un retour rapide sur investissement.
La surface totale des prés-vergers est en progression constante depuis 2009 (6 hectares à cette date).
Surfaces plantées en m²
Source : PNR CMO 2017
Fiche mise à jour le : 6 décembre 2017
Il s’agit des surfaces agricoles et des éléments du paysages engagés dans des Mesures Agro-environnementales : haies, fossés (linéaire), parcelles (surfaces) et mares (ponctuel) par territoire à enjeux environnementaux.
La notion de mesures agro-environnementales recouvre toutes les mesures mises en place dans l’Union européenne dans le cadre de la Politique Agricole Commune, en contrepartie de versements aux agriculteurs volontaires.
Ces mesures visent surtout à protéger des paysages ruraux, la ressource en eau (cours d’eau et nappes), la faune et la flore.
Au travers des politiques agri-environnementales, on reconnaît aux agriculteurs une fonction de service relevant de l’intérêt collectif. Ces politiques portent sur les enjeux de la protection de la ressource en eau, de la lutte contre l’érosion des sols, de la préservation de la biodiversité et des paysages.
Depuis leur apparition en 1985, ces politiques et les modalités de leur mise en œuvre évoluent régulièrement (CTE, puis CAD, MAET). La nouvelle PAC qui rentrera en vigueur dès le courant de l’année 2013 définit un nouveau type de mesures, les Mesures Agro-Environnementales Climatiques.
Certaines mesures sont ainsi antérieures à d’autres, ce qui peut engendrer parfois un taux de contractualisation variable (tendance à la baisse par rapport à des mesures très anciennes). Pour l’année 2012, ce sont un peu plus de 300 ha de surfaces qui sont engagés dans les MAE (tous types confondus).
Fiche mise à jour le : 7 octobre 2015